La nouvelle réglementation sur les GTB dans les bâtiments tertiaires : ce que vous devez savoir

À partir du 1er janvier 2025, une nouvelle réglementation imposera l’installation de Gestion Technique du Bâtiment (GTB) dans tous les bâtiments tertiaires dont la puissance de chauffage et de froid cumulée dépasse 290 kW. Cette mesure s’inscrit dans le cadre du décret BACS (Building Automation and Control Systems), visant à renforcer l’efficacité énergétique des bâtiments.

Qu’est-ce qu’une GTB?

Une GTB permet de centraliser le contrôle des systèmes techniques d’un bâtiment (chauffage, ventilation, éclairage, etc.) afin d’optimiser la consommation énergétique. Elle est essentielle pour les gestionnaires de bâtiments qui souhaitent réduire les coûts opérationnels et minimiser l’impact environnemental.

Changements importants concernant les Certificats d’Économie d’Énergie (CEE)

Il est important de noter que bien que les GTB deviennent obligatoires, elles ne seront plus éligibles aux Certificats d’Économie d’Énergie (CEE) à partir du 30 juin 2024. Les CEE sont des instruments incitatifs qui permettent aux acteurs économiques de financer des économies d’énergie.

L’émergence des GTB « light »

En réponse à ces évolutions réglementaires et économiques, le marché propose désormais des versions allégées des systèmes de gestion technique des bâtiments, désignées sous le terme de GTB « light ». Ces systèmes offrent une solution moins coûteuse tout en permettant d’optimiser une très grande majorité des consommations énergétiques dans les bâtiments. Bien que ces versions light ne soient pas éligibles aux CEE, elles représentent une alternative économiquement viable pour les gestionnaires de bâtiments qui cherchent à réduire leurs dépenses énergétiques sans investissement initial lourd.

Avantages supplémentaires en combinaison avec l’énergie solaire

De plus, lorsque ces systèmes de GTB « light » sont couplés avec des centrales photovoltaïques, ils offrent des avantages supplémentaires significatifs. Ils permettent notamment la programmation et la gestion des consommations énergétiques en fonction de la production solaire, optimisant ainsi l’utilisation des énergies renouvelables et réduisant encore davantage la dépendance aux sources d’énergie traditionnelles.

Conclusion

L’obligation d’installer des GTB dans les bâtiments tertiaires de grande taille est un pas significatif vers l’amélioration de l’efficacité énergétique et la réduction des émissions de carbone. Bien que l’exclusion des GTB des CEE puisse sembler être un désavantage, les options telles que les GTB « light » offrent des solutions économiques pour les gestionnaires de bâtiments désireux de respecter la nouvelle réglementation tout en contrôlant les coûts. Les acteurs du secteur doivent se préparer à ces changements et évaluer les meilleures options en fonction de leurs besoins spécifiques.